Qu’est-ce que le paon bleu ?

paon bleu faisant la roue

Le paon, d’une manière générale, se distingue de tous les autres Galliformes par la longueur démesurée des couvertures supérieures de la queue du mâle, qui constitue la caractéristique principale des membres de ce groupe.

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La morphologie du paon bleu

Le paon bleu a des formes robustes, un cou assez long, une petite tête, des ailes courtes, des pattes et une queue longues. Chez le mâle, les tarses portent un ergot et la tête est ornée d’une touffe de plumes raides et fines. Du nom scientifique « pavo cristatus », il mesure 2,20 mètres environ, dont 1,20 mètre uniquement pour la queue. Son plumage est bleu, et vert sur les parties supérieures du corps, noir sur les parties inférieures et blanc strié de noir sur les ailes. Les immenses couvertures de la queue sont vertes. Le célèbre « oeil de paon » est visible à l’extrémité de sa queue, sur les barbes légères soudées. La femelle est aussi grosse que le mâle et sa silhouette est à peu près identique, mais elle n’a pas le privilège d’en avoir les magnifiques coloris ni la traîne.

Où vit le paon bleu ?

A l’état sauvage, le paon bleu vit dans les bois et les jungles humides de l’Inde et de Ceylan, jusqu’à 2000 mètres d’altitude.

Comment le paon bleu est-il considéré en Inde ?

Le paon bleu est considéré dans beaucoup de régions d’Inde comma sacré. Autrefois, la condamnation à mort s’appliquait à quiconque tuait cet animal. On peut encore constater aujourd’hui que les jardins des temples hindous sont peuplés de paons à demi-sauvages, nourris pas les prêtres.

paon bleu sur un tronc d'arbre

Comment le paon bleu vit-il ?

Le paon bleu passe la nuit à la cime des arbres. Il vit la plupart du temps en petit groupe composé d’un mâle et de quatre ou cinq femelles. Cet oiseau est un très mauvais voilier, ce qui l’oblige à courir avant de pouvoir s’envoler quand un prédateur le pourchasse. En effet son vol est maladroit, bruyant, et non seulement il ne monte pas très haut, mais ne dure également pas longtemps. A la tombée du jour, Le paon aime se faire entendre de ses cris discordants. A la moindre approche de danger il joue le rôle de signal d’alarme pour tous les autres animaux.

Que mange le paon bleu ?

L’animal est pratiquement omnivore. Son alimentation est surtout composée de graines et de petits bourgeons. Il mange également des petits insectes, des mollusques, des lézards, des petits serpents, etc…

Comment le paon se reproduit-il  ?

A l’état sauvage, la saison des amours se situe entre janvier et octobre, suivant les régions. Le mâle, résolument polygame, parade devant les femelles en exhibant sa queue dans toute sa splendeur. Il déploie ses longues plumes en éventail de façon à faire ce qu’on appelle communément « la roue ». Se pavanant fièrement devant la femelle, celle-ci reste indifférente à ce magnifique spectacle.

Comment élever un paon bleu ?

Le paon peut tout à fait être animal domestique, et de basse-cour, mais il doit être seul sur son territoire. Doté d’un caractère très difficile et querelleur, il ne supporte pas la présence d’autres oiseaux. Il va jusqu’à les attaquer, détruire leurs oeufs et massacrer leurs couvées. Il est également sujet à de brusques accès de rage au cours desquels il saccage les fleurs et les arbustes. Et il est préférable d’avoir des voisins conciliants quand on possède un paon : ses cris retentissent fréquemment la nuit, et encore plus pendant la période des amours, au printemps et en été.

Et le paon blanc ?

Le paon blanc existe depuis le 16ème siècle, dont la couleur de son plumage est obtenue par un mélange de plusieurs espèces de paons.

paon blanc

Où acheter un paon ?

Il est tout à fait possible d’acheter un paon, bleu, blanc ou autre, même si les deux premières variétés sont les principales. Il existe des éleveurs, facilement trouvables sur internet. Le prix d’un couple de paons bleus se situe aux alentours de 200 euros, tandis qu’un couple de paons blancs coûte à peu près 300 euros.

Le paon bleu dans l’histoire

Dans l’Antiquité déjà, le paon bleu était élevé par de nombreux peuples. Il était apprécié pour sa beauté, mais aussi et surtout pour sa chair. Dans l’Empire romain, son élevage se poursuivit jusqu’au moment où il fut supplanté par le faisan et par la dinde. Actuellement, il n’est présent que dans les parcs et jardins, comme animal d’ornement.

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